Les règles de base de la Delta-respiration
J’insiste sur une première remarque fondamentale : le but de la Delta-respiration n’est pas de forcer sur votre souffle, mais au contraire de le rythmer et de l’harmoniser. Ce n’est pas une respiration sportive, bruyante ni tonique ; pas plus qu’une technique spectaculaire teintée de spiritualité comme le yoga ou la méditation bouddhique. Il s’agit d’une pratique physiologique, codifiée et efficace, dont le retentissement touchera rapidement vos fonctions vitales, mentales et émotionnelles. Motivation, régularité et respect de la technique sont les maîtres mots de cette efficacité.
L’idéal est de vous "imposer" (en douceur et avec le sourire, car le but que vous poursuivez est précieux) trois pauses-respiration par jour, de cinq minutes chacune :
– la première, le matin au lever ;– la deuxième, avant le déjeuner ;
– la dernière le soir, vers 20 h ou 21 h.
Vous pouvez pratiquer votre dernier exercice respiratoire de la journée juste avant de vous coucher, mais je vous conseille plutôt de l’effectuer en début de soirée, une demi-heure après le dîner par exemple, afin de vous détendre et de passer le moment qui vous sépare du sommeil dans un agréable état d’apaisement.
Il est très important de toujours penser à inspirer et expirer par le nez (sauf dans un cas particulier dont je vous parlerai un peu plus loin). Les cavités du nez et de l’oropharynx sont tapissées de muqueuses qui réchauffent l’air et l’humidifient au passage afin qu’il arrive dans les poumons à un juste degré de température et d’hygrométrie. Ces muqueuses sont, en plus, tapissées de cils vibratiles qui retiennent une partie des impuretés contenues dans l’air. Il serait vraiment dommage de vous priver d’un dispositif naturel aussi performant pour assainir l’air ambiant (même lorsque nous sommes malades, notre corps reste une merveilleuse "machine" !).
Si cette Delta-respiration harmonisante ne repose pas sur un véritable effort, vous devez néanmoins insister un peu sur l’expiration en contractant très légèrement les muscles abdominaux et en relâchant les muscles fessiers (en "poussant" comme si vous alliez aux toilettes). Mais attention : aucun effort ne doit porter sur l’inspiration, qui doit se produire naturellement comme le reflux des vagues après qu’elles sont venues lécher la grève. Le but de ce travail est, dans un premier temps, de diviser par deux votre rythme respiratoire, de désintoxiquer votre corps et d’apaiser vos systèmes producteurs de radicaux libres et consommateurs d’oxygène. Dans un second temps, l’allongement volontaire de l’expiration calme le système cardiovasculaire et favorise la circulation du liquide cérébral (liquide céphalo-rachidien) dans la boîte crânienne. Cette action, ajoutée à la précédente, favorise une "" corporelle, nerveuse et un apaisement émotionnel.
Tous ces effets conjugués vont venir contrarier une partie des phénomènes morbides de votre terrain biologique, ce qui contribuera, en association avec votre traitement, à inverser les mouvements négatifs de votre balance de vie pour l’inciter à pencher à nouveau du côté de la santé. C’est maintenant à vous de jouer...
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