Calmer le cœur, le stress, les tensions, les émotions...
Action clé : notre respiration a un retentissement quasi immédiat sur le rythme cardiaque. Rappelez-vous : je vous ai expliqué un peu plus haut que nous ne pouvons pas, par la seule force de notre volonté, accélérer ou ralentir notre rythme cardiaque. Mais nous pouvons le faire indirectement en contrôlant notre respiration.
Le simple fait de respirer (et surtout d’expirer) plus lentement, profondément et paisiblement, ralentit le rythme des battements cardiaques au bout de quelques secondes. N’importe qui peut le vérifier simplement en posant le bout de l’index et du majeur de la main droite sur la face interne du poignet gauche (à l’aplomb du pouce) afin de sentir les modifications des pulsations du coeur1. Ce ralentissement peut également induire une légère baisse de la pression artérielle. C’est donc tout le système cardiovasculaire qui bénéficie de cette "accalmie cardiaque".
Enfin, ce contrôle respiratoire, et l’apaisement cardiaque qu’il entraîne, contribuent ensemble à apaiser les tensions aussi bien musculaires que nerveuses. Lorsqu’on ralentit son rythme respiratoire de manière à diminuer de moitié le nombre de respirations par minute (on passe par exemple de quatorze à sept), on s’aperçoit rapidement que le fonctionnement mental se calme, que les idées ralentissent leur course effrénée et que le stress relâche son étreinte. Puis nos émotions suivent cet apaisement positif global.
Je suis certain que vous avez déjà remarqué la relation étroite qui lie le souffle et les émotions. Une peur brutale comme une grande joie accélèrent le souffle, le rendent court et superficiel, et peuvent même parfois le suspendre pendant quelques secondes, d’où les expressions "perdre le souffle" ou "avoir le souffle coupé". Or, les altérations émotionnelles négatives jouent toujours un rôle dans la « construction » de la maladie1 ; un rôle encore amplifié par le choc émotionnel brutal de l’annonce d’une maladie grave. La pratique de cette "respiration contrôlée" permet d’atténuer en douceur ces impacts émotionnels négatifs, sans pression ni stress supplémentaire. Nous verrons plus loin combien cela est précieux pour soutenir et valoriser les techniques de Delta-relaxation et de Delta-psychologie.
L’un des grands avantages de ces exercices respiratoires réside dans leur simplicité d’exécution et leur rapidité d’action. Les résultats que l’on obtient par la régularité de la pratique pourraient paraître presque « magiques » si l’on n’en connaissait les modes d’actions bio-physiologiques.
Le travail sur le souffle fait partie des techniques somatopsychiques : en agissant sur une fonction corporelle (le souffle), nous obtenons un apaisement physique (les tensions musculaires) et organique (le rythme cardiaque) mais aussi neuro-émotionnel (l’impact du stress et des émotions); grâce à l’entraînement codifié (en training) d’une fonction corporelle, on peut ainsi lutter contre l’excès de stress et influencer positivement nos tensions nerveuses et nos émotions.
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