Faire respirer les gens différemment pendant quelques minutes chaque jour : cela peut-il vraiment influencer le cours d’une maladie grave ?
Une respiration "différente", à elle seule, ne peut suffire à inverser le cours d’une maladie grave. Mais respirer plus "consciemment" agit toujours positivement dans toutes les situations, même dans ces atteintes graves que sont les cancers et les multiples maladies dégénératives. Un meilleur contrôle du souffle, dans son amplitude et ses rythmes, peut agir très rapidement sur les équilibres de nombreux organes et fonctions ; sur nos pensées, sur la pression du stress, sur le contrôle de la souffrance et des peurs.
Cela a été maintes fois observé, et la relation de cause à effet clairement démontrée. Nous savons à quel point la maladie affecte nos fragiles équilibres internes, et comment une pratique respiratoire régulière et contrôlée peut contribuer à les rétablir. Il n’y a rien de plus simple ; c’est même à la portée des enfants (à partir de 7 ans, car avant cet âge, le rire l’emporte trop rapidement sur le sérieux nécessaire à une bonne pratique).
Cependant, beaucoup (patients et médecins) considèrent encore la respiration comme une pratique "marginale" ou "accessoire". C’est justifié si l’on se réfère aux enseignements universitaires de ces cinquante dernières années. Mais si l’on regarde un peu plus loin, on s’aperçoit que les techniques respiratoires sont omniprésentes dans les médecines traditionnelles et les rituels de guérison depuis cinq mille ans. En médecine, on en retrouve néanmoins encore quelques traces en gynécologie-obstétrique (accompagnement de l’accouchement), en pneumologie (très peu, et c’est un comble, puisque cette spécialité est la "science du souffle"), dans les services de rééducation (contrôle de la douleur) ou dans certains services psychiatriques. Mais dans tous les cas, ces différentes techniques ne sont utilisées que par un personnel soignant motivé (sages-femmes, infirmier(e)s spécialisé(e)s, kinésithérapeutes, psychothérapeutes...) et très rarement par les médecins eux-mêmes !
La raison en est simple : il est plus rapide et plus facile de délivrer des médicaments que d’apprendre aux patients à contrôler leur souffle et de les motiver pour pratiquer régulièrement ces trainings ! Pourtant, même si nous l’avons oublié, la respiration "en conscience" était déjà un acte sacré de guérison chez les Égyptiens, les Grecs, les Romains, et même dans la magnifique civilisation arabe à laquelle notre médecine moderne doit tant ! Simplicité, facilité, rapidité d’action ; ces critères m’ont imposé la Delta-respiration comme outil thérapeutique prioritaire.
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