Vous présentez la Delta-médecine (suivant vos propres termes) comme un ensemble d’outils de santé au service du "corps médecin", du corps guérisseur (et de toutes ses énergies d’autoguérison). Le titre même de votre ouvrage sous-entend une synergie thérapeutique pour "programmer" positivement le terrain biologique, mental et émotionnel de vos patients. Mais une question de fond s’impose alors : ces outils sont-ils toujours adaptés à l’infinie variété des façons de respirer, de se nourrir ; à l’infinie variété des structures de pensée et des divers profils émotionnels ?

Cette question peut sembler abstraite mais elle débouche sur une réalité vraiment essentielle : la Delta-médecine se positionne certes comme un outil thérapeutique du corps global (biologique, psychique, émotionnel) mais aussi comme un outil très polyvalent, très "adaptable". En effet, si l’on réfléchit quelques instants, on s’aperçoit très vite que ces techniques touchent les cinq facteurs majeurs qui créent (et "définissent") un "être humain vivant". Ces cibles thérapeutiques deviennent donc «intuitivement essentielles» pour chaque patient. S’il lui faut très peu de temps pour avoir chaque outil en main, il lui faut aussi très peu de temps pour les avoir "à sa main" ; chaque technique propose suffisamment de choix et de voies d’accès différents pour que chacun puisse rapidement en faire "sa" technique. La Delta-médecine "propose" au corps sans rien vouloir lui imposer et surtout sans s’"imposer". Ce critère d’"adaptabilité" a toujours guidé mes choix thérapeutiques pour répondre aux maladies chroniques ou dégénératives. La thérapie doit s’adapter au patient ; celui-ci ne doit pas se plier à une thérapie "presque la même pour tous". C’est cette adaptabilité qui rend la Delta-médecine vivante et capable ainsi de dialoguer avec ce qu’il y a de "pleinement vivant" en chaque être humain qui souffre. C’est aussi un gage d’efficacité renforcée, de confort physique et moral et surtout de bénéfices plus maîtrisés et donc plus durables.