On peut être tenté de penser que certaines Delta-techniques sont plus novatrices et donc plus efficaces (ou plus importantes) que d’autres. Qu’en est-il ?

Là encore (je vous prie de me pardonner cette insistance qui peut paraître scolaire), je ne peux que souligner ce constat résultant de plusieurs décennies d’observation : les cinq outils de santé présentés dans ce livre sont d’égale importance en ce qui concerne l’efficacité ciblée de leurs actions respectives. Leur classification (outil n° 1, n° 2, etc.) est dictée par une hiérarchie de "mise en pratique", de facilité de compréhension ; une démarche progressive visant à apprivoiser la Delta-médecine. Mais si j’avais à les classer par ordre d’"impulsion d’autoguérison" (et non de facilité de mise en œuvre), cela donnerait le "quinté gagnant" suivant:

• D’abord, et toujours, la Delta-respiration, car elle a un effet quasi immédiat et très puissant sur la peur, les stress, le système cardio-vasculaire et le système nerveux autonome.

• Ensuite sans hésiter, la Delta-psychologie, que l’on devrait débuter conjointement aux autres outils, et non conserver pour la fin quand cela est possible (importance prouvée de la psychoneuro-immunologie pour soutenir puis renforcer tous nos mécanismes internes de lutte contre les cellules anormales).

• Puis la Delta-relaxation, qui apporte à l’organisme de nouvelles énergies de motivation et des pensées équilibrantes (très utile au quotidien et très précieuse pour mieux gérer et supporter les protocoles de chimiothérapie et de radiothérapie).

• Après viendrait la Delta-détoxication, pour aider tous nos organes à œuvrer à 100 % de leurs fonctions pour notre guérison (et pour alléger le choc médicamenteux des chimiothérapies).

• Et enfin la Delta-nutrition, dont l’action quotidienne est extrêmement progressive, mais tout aussi puissante (on "rebâtit" une nutrition/digestion plus solide). C’est une véritable "reprogrammation métabolique".

Ce classement ne change rien au résultat final, au réveil de vos forces de guérison. Cette "hiérarchie idéale" permet simplement d’être plus rapidement "au cœur de l’action psychosomatique". Cela s’avère plus facile lorsqu’on est "accompagné" dans le cadre de groupes thérapeutiques hospitaliers (ou de cliniques spécialisées comme il en existe en Allemagne, Angleterre, Italie, aux États-Unis, au Canada...). Mais lorsqu’on emprunte seul ce chemin de découverte puis d’apprentissage, mieux vaut suivre le déroulé et la hiérarchie codifiés dans ce livre. C’est vraiment "le meilleur du plus simple" pour une efficacité maximale sur du moyen terme (3 à 6 semaines).