Les "ethnomédecines" (1) ont-elle leur place dans le traitement des problèmes cellulaires et des maladies dégénératives ?

Quand je parle d’ethnomédecines, j’écarte bien sûr les charlatans sans scrupule qui consultent dans les arrière-cours (assez facilement repérables aujourd’hui avec un peu de bon sens et grâce aux réseaux des associations reconnues de thérapeutes compétents référencés sur Internet). Les vraies ethnomédecines sont pratiquées par des thérapeutes sérieusement formés à ces disciplines très exigeantes, qui puisent dans une tradition très ancienne (parfois plus de cinq mille ans !) et qui offrent une large palette de gestes complémentaires agissant en synergie : conseils alimentaires, techniques de drainage, massages, techniques de relaxation ou de méditation, cocktails de plantes médicinales... Dans tous les cas, les Occidentaux que nous sommes ne doivent s’y engager là encore qu’en "toute conscience", avec curiosité mais surtout avec bon sens. Il faut comprendre ce que l’on vit et ce que l’on fait, et ne jamais perdre sa lucidité ! Garder ses repères occidentaux de sérieux et de sécurité, tout en s’ouvrant à l’"esprit holistique", à la vision plus large d’un "corps global".

N’oublions pas que plus de la moitié de la population du globe n’a pas accès aux techniques médicales modernes et se soigne uniquement avec ces médecines traditionnelles locales. Toutes ces populations n’ont pas été décimées par la maladie, loin s’en faut ! Les médecines traditionnelles disposent de remèdes efficaces à base de plantes ancestrales (macérations, décoctions, mélanges de poudres de plantes sèches...). Et il ne faut pas oublier que près de 80 % des molécules qui sont à la base de nos médicaments modernes ont été "copiés" à partir de principes actifs de plantes ! La Chine par exemple, qui possède une pharmacopée traditionnelle très vaste, s’est ouverte au marché pharmaceutique mondial il y a quelques décennies à peine. Et cela n’a pas empêché ce peuple de traverser toutes les époques et nombres d’épidémies.

En rappelant cela, je ne minimise en rien les superbes découvertes de notre médecine occidentale, qui ont permis de sauver d’innombrables vies. Mais il existe une loi biologique incontournable : plus une molécule médicamenteuse est rapidement active, plus elle provoque des effets secondaires. Il est donc possible et intéressant de choisir les outils thérapeutiques que l’on va utiliser en fonction de l’urgence vitale de la maladie. Face à un grave accident de la route, la cohorte des perfusions, anesthésies, antidouleurs, anti-œdémateux cérébraux et actes chirurgicaux, est irremplaçable. Mais cela ne nous force en rien à négliger les gestes annexes qui permettent d’accélérer la convalescence. Bravo aux puissants antibiotiques qui permettent d’enrayer les infections bactériennes ! Mais n’oublions pas pour autant le renouvellement indispensable de la flore intestinale. Face à une tumeur cancéreuse, la chimiothérapie, la radiothérapie et la chirurgie demeurent infiniment précieuses. Mais le recours à ces techniques n’implique pas forcément de renoncer aux bénéfices durables que peuvent apporter d’autres techniques médicales de guérison.

Le problème des infections virales est légèrement différent. Un virus n’est pas à proprement parler un organisme vivant, mais un "codage protéique mort". Il doit coloniser nos cellules pour "devenir vivant" ; ce qui le rend, lorsqu’il y arrive, terriblement destructeur. Les molécules antibiotiques n’ont aucune efficacité sur ces virus qui se nichent à l’abri de nos propres cellules. C’est un problème de santé primordial, auquel notre médecine n’apporte pas, à ce jour, de réponse efficace. C’est là, encore une fois, que les médecines traditionnelles ont un rôle à jouer, en amont de l’infection, pour renforcer le "terrain" et stimuler les défenses immunitaires.

J’en profite donc pour souligner que le problème mondial posé actuellement par les virus est particulièrement sérieux, au-delà des clichés médiatiques et des scénarios catastrophes des grandes pandémies. En effet, il ne faut pas oublier que ces mêmes virus sont des facteurs déclenchants, aggravants ou associés dans certains cancers et maladies auto-immunes. Ce problème est d’autant plus sérieux que les virus mutent très rapidement. Il leur suffit pour cela de "réorganiser" quelques molécules codantes. Agir en amont de la maladie, en renforçant nos propres défenses, semble donc pour l’instant la solution la mieux adaptée face à ces ennemis cellulaires particulièrement imprévisibles et si instables. Les armes dont nous disposons pour y parvenir se nomment alimentation saine, détoxication, respiration, gestion du stress et des émotions. Nous en revenons toujours là : un terrain biologique, nerveux et émotionnel plus fort, permet de cohabiter avec des virus... sans être malade. La phrase de Claude Bernard revient comme un leitmotiv : le virus n’est rien... c’est le terrain qui fait la différence.


(1) Médecines traditionnelles des différents continents : ayurvédique en Inde, Yin/Yang en Chine et au Japon ; la plus en vogue aujourd’hui étant la méde- cine ayurvédique et son « pape » actuel aux États-Unis : le Dr Deepak Chopra (des ouvrages éthiques et de qualité ; une réputation internationale méritée).



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