Un mot sur l’ostéopathie : cette démarche est-elle réservée au "mal de dos" ou est-elle vraiment utile pour accompagner les divers types de cancers ?

On peut enfin parler plus ouvertement de cette thérapeutique, puisqu’elle vient d’être reconnue officiellement en France, après un demi-siècle d’existence "parallèle". Là encore, mon avis me semble à la fois engagé et modéré. J’ai eu la chance de fréquenter "les meilleurs" de cette discipline, aux plus hauts niveaux du sport de compétition (pour tous les maux articulaires et musculaires). Mais j’ai ensuite retrouvé ces mêmes thérapeutes au chevet de nombre de patients gravement malades.

Comme ils l’expliquent eux-mêmes : lorsqu’on rétablit des équilibres de structures, de muscles, de tendon, de fascia, tous les équilibres du corps sont influencés. Dans l’organisme, "tout se tient" ! Prenons l’exemple du rachis dorsal : chaque vertèbre "libérée", chaque muscle paravertébral "déspasmé" redonne plus de force à toutes les correspondances nerveuses des organes cibles (foie, rate, pancréas, reins, tube digestif...). Il en est de même pour les cervicales, dont la "libération" diffuse des impulsions rééquilibrantes sur le thymus, la thyroïde et tous les ganglions lymphatiques de cette zone.

Conclusion personnelle au niveau pratique : en le choisissant avec (grand) soin, je recommande toujours une ou deux visites de contrôle chez un ostéopathe. Avec ou sans mal au dos ! C’est dans le même esprit que je conseille à mes patients une ou deux visites de contrôle chez leur dentiste pour vérifier les plombages anciens, le "bimétallisme" (1) ou les caries et granulomes (silencieux, mais très toxiques en quelques années aux niveaux cellulaire et cardiaque).


(1) C’est la présence de deux métaux différents pour obturer les dents (argent et or, ou argent et fer, ou encore or et fer). Le bimétallisme entraîne l’apparition d’un courant électrique et une ionisation progressive de la salive agissant sur la digestion, la qualité du sang et les radicaux libres. De graves troubles peuvent en résulter sur le moyen et le long terme.