Pourquoi ne pas aborder dans cet ouvrage les aliments "anticancer" dont on entend beaucoup parler en ce moment ?

Les aliments qualifiés d’"anticancer" sont effectivement très médiatisés. Ils ont fait l’objet de nombreux ouvrages à succès. Mais cette appellation très marketing laisse à penser que ces aliments sont capables de "combattre" directement le cancer. Cela me semble vraiment (encore une fois) outrepasser les pouvoirs de l’alimentation seule et donner de faux espoirs de facilité aux patients. Non, vous ne guérirez aucun type de cancer ni aucune maladie dégénérative en vous gavant de brocolis, de kiwi ou de papaye ! Je préfère donc adopter une position plus prudente et plus modérée. Certains aliments sont particulièrement riches en substances antioxydantes (vitamines, oligoéléments...) et en substances réparatrices des cellules (notamment les célèbres oméga 3). Je les qualifierai plutôt d’aliments "prosanté", de la même manière qu’il existe des aliments "antisanté" dont j’ai déjà parlé. Ces aliments sont globalement bénéfiques pour l’organisme, mais le fait de les consommer n’influence en rien vos équilibres alimentaires. Or, à mon sens, cela demeure l’essentiel. Les aliments "anticancer" constituent des "plus", au même titre que les aliments bio. Mais ils n’ont leur utilité que s’ils sont consommés par un organisme dont les équilibres métaboliques ont déjà été reprogrammés par un apprentissage des associations de santé fondamentales.