La vie, royaume des inégalités ?

Nous ne naissons pas tous égaux sur le plan de la santé, loin s’en faut ! Tout comme certaines personnes naissent dans l’aisance matérielle et d’autres dans la pauvreté, il en est qui viennent au monde avec un capital santé solide, alors que d’autres héritent de "valises génétiques" beaucoup plus lourdes à porter. Il en est aussi qui sont dotées, dès le départ, d’une plus grande "souplesse" émotionnelle que d’autres. C’est en apparence une grande "injustice", contre laquelle nous ne pouvons rien. La vie semble parfois le royaume des inégalités ! Mais c’est aussi le royaume de la motivation et de l’espoir, car il existe aujourd’hui de précieux outils permettant de compenser et parfois de "niveler" ces nombreuses inégalités. De même qu’en travaillant dur, on peut souvent dépasser certaines inégalités sociales, en travaillant avec persévérance ses réflexes de santé et d’autoguérison, on peut renforcer notre organisme et dépasser les pièges d’un terrain biologique naturellement plus faible.

Nous ne maîtrisons pas la distribution de nos faiblesses organiques. Nos organes héritent donc, secrètement, d’un coefficient d’affaiblissement plus ou moins important, dès notre naissance (et même avant). Pour certains, des années de déséquilibres importants et répétés ne suffiront pas pour que s’exprime la faiblesse organique inscrite dans le chapitre "points faibles" de leur livre génétique. Alors que pour d’autres, ces faiblesses se feront jour beaucoup plus rapidement, malgré une hygiène de vie beaucoup plus saine.

Nous connaissons tous des personnes qui ont fumé toute leur vie, bu régulièrement de l’alcool, mangé des charcuteries et des fromages gras, qui n’ont jamais fait de sport et qui, pourtant, sont mortes centenaires, dans leur lit, sans jamais avoir eu le moindre problème de santé. Ces personnes ont disposé, dès leur naissance, d’un "capital santé" hors norme. Tout ce que l’on peut dire, c’est: "Tant mieux pour les personnes qui jouissent de cette chance !". Mais ne nous berçons pas d’illusions, ces cas constituent de très grandes exceptions. Nous n’allons pas, sous prétexte que certaines personnes ont une constitution génétique exceptionnelle, abandonner toute chance de faire fructifier la nôtre, de l’entretenir et de la tenir le plus longtemps possible à l’abri des problèmes de santé.

Sans compter que les analyses permettant de connaître nos faiblesses génétiques réelles sont encore expérimentales et confidentielles. Alors, en l’absence d’informations précises sur nos forces et nos faiblesses organiques, il est sage d’intégrer les "réflexes de santé" de la Delta-médecine (1) dans notre vie quotidienne. N’oubliez pas que nous sommes tous "nés en bonne santé" et que, même si une maladie s’est "construite" en nous, nous avons toujours la possibilité d’essayer de la "déconstruire" ou au minimum de participer à cette déconstruction activement.

(1) Et ceux des nombreuses autres médecines de prévention.