Votre Delta-nutrition en pratique
Pour reprogrammer votre métabolisme en douceur et ramener dans un premier temps votre balance de vie vers le point Delta, adoptez au plus vite le programme qui suit. Cela ne vous demandera pas de gros efforts, et vous en ressentirez les effets bénéfiques au bout de dix à quinze jours seulement.
Une remarque, qui restera toujours valable : lorsque nous parlerons d’un aliment (ou, vous l’avez vu dans le tableau, d’un plat cuisiné), nous ferons référence à une « unité alimentaire », soit une portion de taille moyenne (qui peut varier selon votre taille, votre sexe, votre âge, votre appétit, vos habitudes...). Dans le cadre de la Delta-nutrition, ce n’est pas tant la quantité (dans les limites du raisonable) qui compte que l’équilibre entre les catégories d’aliments (vert, orange et rouge).
Pendant les deux premières semaines
• Concentrez vos efforts sur les index Slim-Data bas, en sélectionnant pour vos menus des aliments verts et orange du tableau.
• Incluez dans chaque repas au moins un aliment appartenant à la zone verte du tableau.
• Évitez (seulement pendant cette première quinzaine) les aliments rouges, vous les réintègrerez très vite.
• Les associations qui vous sont permises au cours d’un même repas:
1 aliment vert + 1 aliment vert + 1 aliment vert
1 aliment vert + 1 aliment vert + 1 aliment orange
1 aliment vert + 1 aliment orange + 1 aliment orange
• Surveillez également votre équilibre acide-base (1/3 d’acides pour 2/3 de basifiants) en consultant le tableau en couverture intérieure ; faites une belle place aux légumes (si vous le pouvez, 50 % de légumes qui poussent au-dessus du sol et 50 % de légumes qui poussent dans le sol), aux fruits et aux aromates.
• Et n’oubliez pas de surveiller votre apport quotidien en protéines animales : pas plus de 1 g par kilo de poids (par jour), soit 70 g pour une personne pesant 70 kg, ce qui correspond environ à un steak cuit de 140 g, 140 g de poulet, 200 g de poisson ou 2 œufs. Votre santé en dépend !
Remarque : quelle que soit votre maladie, essayez de privilégier les protéines végétales ou animales « légères » (tous les poissons, avec une préférence pour les poissons gras).
Pendant les deux semaines suivantes
• Intégrez progressivement les aliments appartenant à la classe "rouge", en les associant toujours avec des aliments classés "verts" au cours du même repas afin de faire baisser l’index global de votre prise alimentaire.
• Les associations qui vous sont permises au cours d’un même repas :
1 aliment vert + 1 aliment vert + 1 aliment vert
1 aliment vert + 1 aliment vert + 1 aliment orange
1 aliment vert + 1 aliment orange + 1 aliment orange
1 aliment vert + 1 aliment vert + 1 aliment rouge
1 aliment vert + 1 aliment orange + 1 aliment rouge
• Restez toujours très attentif à votre équilibre acide-base.
• Continuez à bien surveiller votre apport, régulier mais très modéré, en aliments protéinés.
Par la suite
• Votre métabolisme a commencé à se réharmoniser. Vous devez maintenant stabiliser et ancrer cette amélioration.
• Continuez à éviter les aliments « antisanté » appartenant à la catégorie violette (pas plus de deux fois par mois au grand maximum, si vous y êtes irrémédiablement accro !). Continuez à toujours associer les aliments rouges à des aliments verts, en quantités égales bien sûr, afin de faire baisser l’impact métabolique global de votre repas.
• Pensez à toujours intégrer à vos repas suffisamment de légumes, de fruits, de condiments et d’aromates, afin de neutraliser l’excès d’acidité intérieure.
• Continuez à éviter les aliments trop raffinés ou trop chargés en additifs chimiques, toujours très acidifiants.
• Vous pouvez, deux à trois fois par semaine, intégrer une association supplémentaire à vos menus. Voici donc les combinaisons qui vous sont maintenant autorisées :
1 aliment vert + 1 aliment vert + 1 aliment vert
1 aliment vert + 1 aliment vert + 1 aliment orange
1 aliment vert + 1 aliment orange + 1 aliment orange
1 aliment vert + 1 aliment vert + 1 aliment rouge
1 aliment vert + 1 aliment orange + 1 aliment rouge
1 aliment vert + 1 aliment rouge + 1 aliment rouge
N’oubliez pas de bien mâcher !
Il ne s’agit pas d’un conseil à l’intention des enfants trop pressés de retourner jouer ! C’est une règle de base qui s’adresse à tous les adultes soucieux de reprendre leur santé en main. En Delta-médecine, la manière de manger compte autant, ou presque, que le choix des aliments. C’est une maxime clé de toutes les médecines traditionnelles : "bien mâcher pour mieux guérir".
Tâchez, dans la mesure du possible, de prendre vos repas dans une atmosphère calme, car le stress et la tension nerveuse ont un impact aggravant sur les déséquilibres métaboliques liés à l’alimentation. Et surtout, prenez le temps de bien mâcher. C’est essentiel pour l’amélioration de votre état de santé, voire pour votre guérison.
"Mieux vous mâchez, mieux vous guérissez !" : ce slogan est affiché à l’entrée de certaines cliniques américaines spécialisées dans l’accompagnement des malades cancéreux. Il n’est pas question de "ruminer" les aliments, ni de se livrer à un fastidieux calcul du nombre de mouvements de mandibules comme le conseillent certains régimes extrêmes venant du lointain Orient (1). Je vous demande juste de vous détendre, de prendre votre temps et de ne pas avaler vos aliments tout ronds. Un repas doit prendre au moins une trentaine de minutes, idéalement quarante-cinq. Si vous avez terminé de manger au bout d’une dizaine de minutes seulement, c’est que vous ne mâchez pas suffisamment ou que votre repas est très déséquilibré.
Attention : je parle bien de trente minutes de mastication, et non de trente minutes de conversation émaillées de quelques minutes d’une mastication d’autant plus légère que vous n’y portez aucune attention et que votre esprit est focalisé ailleurs (discussion, télévision, téléphone...).
Pourquoi insister autant sur la mastication ? D’abord, elle permet de réduire les aliments en "bouillie", ce qui favorise un contact plus intime entre votre bol alimentaire (2) et les parois de l’estomac. Cela facilite l’assimilation des nutriments contenus dans les aliments. En outre, plus la mastication est longue, plus les aliments sont mélangés à une grande quantité de salive. Or, la salive est une substance hyper-basifiante, qui équilibre les acides susceptibles de se développer au cours des différentes étapes de la digestion. Ainsi, plus vous préparez les aliments à la digestion en les mâchant longuement, plus vous économisez vos forces digestives, et donc vos forces de guérison. Plus votre problème cellulaire est important, plus il vous faut mâcher soigneusement et longuement : c’est une règle d’or.
La mastication provoque également des mouvements rythmiques des maxillaires qui, par l’intermédiaire des articulations maxillo-temporales, produisent une sorte de massage facial antistress. Celui-ci répercute ses ondes apaisantes dans la boîte crânienne, jusqu’au cerveau.
Enfin, le fait de mâcher facilite les premières étapes de la digestion, soulage le travail de l’estomac et permet de limiter la quantité de sang nécessaire pour fournir de l’énergie à cet organe. Or, quand on souffre d’un problème cellulaire quel qu’il soit, nos énergies organiques sont affaiblies. Il faut donc savoir les ménager afin d’en faire une provision suffisante pour réveiller et réalimenter toutes nos forces d’autoguérison.
(1) Ces méthodes alimentaires millénaires ont une inestimable valeur. Mais leurs conseils sont souvent délivrés pour favoriser la méditation et la prière.
(2) C’estle nomquel’on donne au repas une fois qu’il a franchi la bouche et qu’il tombe dans l’estomac pour entrer dans le circuit de la digestion.
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