L’index Slim-data : la base de la rééducation métabolique
Certes, direz-vous, mais comment s’y prendre ? Comment faire pour rattraper un demi-siècle de rupture dans la transmission de ce savoir ancestral ? Il serait illusoire de vouloir revenir aux aliments et aux règles diététiques de nos arrière-grands-parents. Il l’est tout autant de rêver se transformer en nutritionnistes avertis d’un coup de baguette magique. Pour vous aider, nous avons donc mis au point un nouvel index alimentaire (1), qui intègre l’index glycémique de tous les aliments (leur impact sur le pancréas et la sécrétion de l’insuline qui en résulte), mais aussi leur index enzymatique (la manière dont chaque aliment est digéré et assimilé) et, dans une très faible mesure, leur index calorique. Ce nouvel index métabolique global (compris lui aussi entre 0 et 100) rend ainsi compte de l’impact métabolique global des aliments ; ce qui permet d’avoir conscience, facilement et sans calcul, du poids qu’ils pèsent sur le "plateau santé" ou sur le "plateau-maladie" de votre balance de vie. Nous l’avons baptisé : index "Slim-data" (2). Puis, à partir de leurs différents index, nous avons classé les aliments en trois grandes catégories :
– les aliments verts ont l’index Slim-data le plus bas (entre 0 et 45) et sont bénéfiques à la fois pour votre équilibre métabolique et pour réveiller votre "mémoire minceur" (3);
– les aliments orange ont un index Slim-data moyen (entre 45 et 60) et sont neutres sur le plan métabolique ;
– les aliments rouges ont un index Slim-data élevé et pèsent négativement sur l’équilibre métabolique.
Je tiens immédiatement à souligner que tous les aliments "rouges" ne sont pas interdits, comme dans la majeure partie des régimes minceur, ni même à fuir ! Ils demandent simplement à être associés avec la même quantité d’aliments verts afin de neutraliser leur impact métabolique. Tous les menus redeviennent donc possibles : le maître mot de la Delta-nutrition est "associations-santé" ; et celles-ci délivrent au corps des messages métaboliques rééquilibrants.
S’ajoutent à cela quelques aliments "anti-santé" classés dans une zone à part : la zone violette. Ces aliments ont soit un index Slim-data très élevé, soit une toxicité importante pour nos équilibres digestif et cellulaire. Ce sont, en plus, des "non-aliments" en ce sens qu’ils apportent très peu de nutriments utilisables, mais beaucoup de glucides hyper raffinés ou de substances additives néfastes. Et souvent même les deux ! Ils s’écartent de manière trop brutale et violente des aliments naturels qui sont à la base de leur préparation. Un exemple : des chips industrielles à la saveur "saumon fumé" ! Les pommes de terre sont un excellent aliment, ainsi que le saumon. Mais dans ce type de chips, il n’y a plus qu’un "amas moléculaire" d’aliments et de saveurs de synthèse qui constituent une insulte à la fois aux aliments d’origine et à votre santé !
Ces aliments classés en zone violette sont peu nombreux, et sont les seuls qu’il faut vraiment éviter même lorsqu’on est en bonne santé. Alors, a fortiori lorsqu’on souffre d’un problème cellulaire. Tous les autres (des centaines d’autres !) sont à votre disposition. Votre seule contrainte : combiner les aliments de manière à ce que l’"index global" Slim-data de vos repas reste dans les limites de ce que votre métabolisme peut aisément gérer, digérer et assimiler : vert pendant quelques semaines pour intensifier les messages rééquilibrants, puis orange par la suite, en vitesse de croisière.
Dans le tableau de la page suivante, tous les aliments suivis du signe P sont des aliments riches en protéines. Au moins un de ces aliments doit toujours être ingéré dans chacun de vos repas ; mais sans jamais dépasser un gramme de protéine par kilo de votre poids, en rotation journalière, comme nous l’avons déjà souligné.
Vous pouvez télécharger ce tableau ici.
Après quelques jours d’éducation et de compréhension, ce petit tableau sera amplement suffisant pour vous accompagner de façon durable sur le chemin de votre guérison.
zone Verte
zone Orange
zone Rouge
zone Violette
(1) Ces travaux ont été menés par notre propre département et par l’équipe du Dr Mizuho Nasu, de l’université de Tokyo (Japon).
(2) Si vous désirez en savoir plus sur le développement scientifique et la formulation précise de ces travaux, consultez les publications des Entretiens de Bichat 2005, p. 320.
(3) Si vous désirez en savoir davantage sur les effets minceur de cette méthode, consultez l’ouvrage Voulez-vous maigrir avec moi ?, Albin Michel, 2007.
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